Conseil de fondation

La Previs 6.0

La dénomination «6.0» n’a rien à voir avec la célébration du soixantième anniversaire de la Previs. Depuis sa fondation en 1958 en tant que caisse de pension des communes bernoises (1.0), notre institution de prévoyance a beaucoup évolué. Après l’ouverture au secteur de la santé dans les années 1980 (2.0), le changement de dénomination et l’orientation nationale en 2004 (3.0), la transformation d’institution commune en institution collective moderne en 2015 (4.0) et la fusion avec Comunitas en 2017 (5.0), l’année 2018 a marqué une étape décisive avec l’entrée dans l’ère numérique (6.0). 

L’année 2018 a marqué une étape décisive avec l’entrée dans l’ère numérique.

Ce qui est aujourd’hui une évidence dans le monde des banques et des assurances s’impose progressivement dans l’univers de la prévoyance. Mais dans ce domaine aussi, nous sommes à l’avant-garde. En 2016 déjà, dans le cadre de la stratégie 2017-2021, nous avons chargé la direction, à titre d’objectif stratégique et pour autant que ce soit possible et utile, d’engager le passage au numérique pour les processus internes comme pour la collaboration avec les employeurs. L’idée était également que les assurés puissent prendre contact avec la Previs par voie numérique. Nombre de projets sont actuellement sur les rails et d’autres encore verront le jour à l’avenir dans le but d’atteindre ces objectifs. Nous nous accordons tous sur le fait que la transformation numérique présente des avantages et des inconvénients et que le mythe d’économies immédiates s’est désormais effondré. Dans le cadre du virage numérique, nous mettons davantage l’accent sur une efficacité accrue en veillant à améliorer la prise en charge et à assurer l’avenir. En dépit de tous les changements qu’implique l’évolution de l’analogique au numérique, l’être humain demeure au cœur de nos préoccupations: en effet, avec nos collaborateurs, nous entendons proposer une prise en charge optimale aux assurés, aux retraités, aux employeurs et aux partenaires.

Les années 2008 et 2018 ont un point commun. Elles marquent toutes deux des anniversaires pour la Previs, en plus d’avoir été des années déplorables en matière de placements. «Honni soit qui mal y pense»: après plusieurs années de rendements attrayants et parfois même excellents, 2018 est donc une année à oublier. Même si nous avons mis à profit les bonnes années pour effectuer les modifications structurelles nécessaires, l’année 2018 a radicalement fait fondre les réserves et engendré des découverts.

Nous avons optimisé la gestion prospective des risques à tous les niveaux.

Les adaptations de la structure actuarielle associées aux réductions du taux d’intérêt technique et à l’abaissement progressif du taux de conversion ont représenté de premières mesures. Dans le cadre des débats à venir sur la stratégie 2022-2026, le Conseil de fondation devra décider s’il s’agissait ou non des dernières. Cette approche relève d’une gestion prospective des risques que nous avons continué d’optimiser à tous les niveaux. 

Le Conseil de fondation et la direction sont parvenus à maîtriser avec brio la première année consécutive à la fusion passée sur le nouveau site, au sein de l’organisation prévue. Je remercie mes collègues membres du Conseil de fondation, mais aussi la direction et l’ensemble du personnel pour cette réussite.

Je vous adresse également mes plus vifs remerciements, chers employeurs, assurés et rentiers, pour votre confiance dans notre travail et votre fidélité à la Previs.

Peter Flück
Président du Conseil de fondation