Éditorial

Chère lectrice, cher lectuer lecteurs,

Dans ce numéro, nous vous présentons notre nouveau projet d’investissement «Klafter» à Saint-Gall et ses formes de logement innovantes.

Nous consacrons aussi une grande partie de ce magazine à la numérisation, qui occupe une place toujours plus grande dans notre entreprise mais aussi dans la vie de nos assurés. Il va de soi qu’en tant qu’assurance sociale, nous placerons toujours l’être humain au centre de nos actions. C’est d’ailleurs ce qu’espère David Bosshart, futurologue et directeur de l’Institut Gottlieb Duttweiler. Invité de notre Assemblée des délégués 2019, il a évoqué l’utilité et les conséquences de la vague numérique qui déferle actuellement sur l’économie et les services.

Stefan Muri
Directeur


Chez Previs Prévoyance, les travaux administratifs seront effectués avec une plus grande efficacité et, un jour, de manière plus économique. Cependant, il est capital que la numérisation apporte des avantages concrets aux assurés et aux entreprises

Jolanda Hostettler, responsable de mandat à la Previs, accompagne la phase de test du nouveau portail d’entreprise numérique. En tant que directeur, Stefan Muri assume la responsabilité de la numérisation des prestations externes vis-à-vis des clients, mais aussi de ses collaborateurs. Tous deux sont convaincus qu’à la Previs, ni les assurés ni les employeurs affiliés ne seront un jour conseillés par un robot. David Bosshart, futurologue et directeur de l’Institut Gottlieb Duttweiler, considère la numérisation croissante comme une opportunité tout en précisant que le contact d’humain à humain est indispensable au bon fonctionnement de notre société.

Une plus grande qualité

Stefan Muri partage cet avis. Son credo: «Les conseils personnalisés continueront de constituer notre force. Le dialogue restera placé sous le signe de l’humain.» Pour cette raison, il ne pense pas que la numérisation entraînera des suppressions de poste: «L’introduction de processus numériques nécessite l’implication d’un plus grand nombre de collaborateurs. Ensuite, nous profiterons du temps ainsi économisé pour développer nos services et continuer d’améliorer nos prestations de conseil.»

Un accès plus simple et plus rapide

Jolanda Hostettler pense elle aussi que le nouveau portail d’entreprise de la Previs apportera des effets de synergie: «Pour les employeurs enregistrés, l’accès est plus simple, plus rapide, plus informatif; en un mot, meilleur. Et pour cause, il est possible de consulter toutes les données importantes à l’écran lors des entretiens de conseil.» Dieter Amstutz s’en réjouira certainement. En effet, il est gestionnaire financier de la commune d’Uetendorf (BE) et, à ce titre, responsable du dossier relatif à la caisse de pension. Et, en tant qu’assuré, il est un fervent utilisateur de l’appli innovante destinée à ce même groupe de personnes, qui a été développée en 2018 par la Previs avec le concours d’autres institutions de prévoyance. Dieter Amstutz recommande d’ailleurs vivement ce service numérique à ses quelque 50 collègues de l’administration communale. Votre recommandation est-elle suivie? Il rit: «Il y a encore de la marge!» 

Moins de papier, plus d'efficacité pour tous

Plus d’efficacité et moins de papier, tel est l’objectif que Stefan Muri souhaite atteindre chez Previs Prévoyance grâce à l’utilisation en réseau des systèmes numériques. Si l’administration numérique permettait de réduire les coûts à moyen ou à long terme, toutes les personnes concernées en ressortiraient gagnantes. 

Stefan Muri sourit et se défend de tout changement de modèle soudain: «Cela fait maintenant quelques années que la Previs travaille sur la numérisation de ses processus administratifs centraux, mais dans un cadre bien délimité et confidentiel.» D’aucuns ne manqueront pas d’objecter que la Previs tente de déléguer les travaux administratifs à sa clientèle. Si Stefan Muri comprend bien cette réaction instinctive, il lui importe de présenter sa vision des choses: «La numérisation consiste à rationaliser les processus administratifs là où cela est nécessaire et à organiser les activités de routine de la manière la plus optimale possible pour tous.»

Un avantage pour tous

Il existe désormais des applications et des logiciels qui gèrent parfaitement les activités de routine et ce, dans le plus grand intérêt de l’ensemble des personnes concernées par les processus, en interne comme en externe. Depuis 2018, tous les assurés actifs profitent des prestations numériques qu’offre l’appli qui leur est destinée. Le portail pour les entreprises affiliées sera lui aussi lancé sous peu. Dans cette optique, la Previs a récemment procédé à la refonte de son site Internet, qui représente la plate­forme principale de communication. Et Stefan Muri d’ajouter: «Nous ne changeons donc pas de modèle. Au contraire, nous avons identifié les opportunités qu’offre notre époque et en tirons parti pour l’exécution des travaux de routine et le déploiement d’une communication ciblée et transparente.»

Un écran plutôt qu’une feuille de papier

Conséquence directe de ces récentes activités en interne: les montagnes de papier et les classeurs fédéraux fondent comme neige au soleil. Depuis quelques années, le rapport annuel n’est plus disponible qu’en version numérique. Selon Stefan Muri, la tendance va se poursuivre dans d’autres domaines. Il ajoute que la communication entre toutes les parties prenantes de la Previs sera transférée sous peu vers les canaux numériques prévus à cet effet. Ainsi, les assurés ne pourront bientôt plus consulter leur certificat d’assurance que sur l’appli ou le commander en ligne. L’avantage est que celui­ci sera disponible à tout moment dans sa version la plus récente. La Previs prévoit aussi de transmettre les décomptes de cotisations aux employeurs par le biais du portail d’entreprise. De plus, à l’avenir, le courrier ne sera envoyé en version imprimée que sur demande. 

Travaux de routine numérisés: plus de temps pour le contact humain

Stefan Muri espère aussi que les lecteurs de Prevision préféreront télécharger une version numérique du magazine ou la recevoir par courriel plutôt qu’en version imprimée. Cependant, le magazine sera encore disponible sur papier pour les personnes qui le souhaitent: «Je précise que, dans un avenir proche, cela devra constituer une exception. En effet, le numérique nous permet de contribuer activement à l’objectif de durabilité que s’est fixé la Previs.»

Courrier numérique

A moyen terme, la Previs traitera le courrier et la facturation internes par voie numérique et ne tolérera pratiquement aucune exception. Ainsi, le courrier n’est d’ores et déjà plus trié ou distribué sur les différents étages. L’équipe qui assure la réception se charge de numériser le courrier avant de le transmettre aux destinataires. 

Stefan Muri: «Le courrier est lu par un logiciel intelligent. Avec le temps, celui-ci pourra reconnaître le contenu et faire parvenir les documents à leur destinataire par les canaux numériques appropriés. Bien entendu, cela prendra un ou deux ans et une intervention humaine sera toujours nécessaire.» Quoi qu’il en soit, le directeur estime que ce système est très utile.

Nouveau flux de travail pour les créditeurs

Par la suite, toutes les factures entrantes seront elles aussi numérisées. Leur traitement se fera en cercle fermé et par voie électronique jusqu’au paiement. Par exemple, cela représente pas moins de 12 000 justificatifs par an pour le seul secteur Gestion des immeubles. Une mise en réseau des différents systèmes permettra d’accéder par voie électronique à tous les dossiers des assurés, mais aussi aux documents concernant les affiliations, les partenaires commerciaux ou encore les biens immobiliers. «Il s’agit là de notre perspective à long terme, telle que l’a arrêtée le Conseil de fondation dans notre stratégie. Nous entendons réaliser des économies directes, mais sur le long terme.» 

Des enseignements et un engagement

Peter Flück, président du Conseil de fondation de la Previs, est lui aussi de cet avis. Il s’est d’ailleurs exprimé en ces termes dans le rapport annuel 2018: «Nous nous accordons tous sur le fait que la transformation numérique présente des avantages et des inconvénients et que le mythe d’économies immédiates s’est désormais effondré. Dans le cadre du virage numérique, nous mettons davantage l’accent sur une efficacité accrue en veillant à améliorer la prise en charge et à assurer l’avenir.» Peter Flück souligne ensuite l’engagement du Conseil de fondation: «En dépit de tous les changements qu’implique l’évolution de l’analogique au numérique, l’être humain demeure au cœur de nos préoccupations: en effet, avec nos collaborateurs, nous entendons proposer une prise en charge optimale aux assurés, aux retraités, aux employeurs et aux partenaires.»

Le transfert des données, une tâche délicate

La direction accorde aussi une grande attention aux données. En effet, le stockage numérique des données très sensibles que la Previs gère pour ses assurés exige un niveau de sécurité extrêmement élevé. Ainsi, toutes les données sont obligatoirement conservées en Suisse sur des serveurs suisses. Il est clair qu’en l’absence de papier et de stylos, la Previs se retrouverait dans l’incapacité de travailler en cas de panne électrique de large ampleur. Mais, comme la plupart des autres entreprises, c’est déjà le cas depuis un certain temps. «Les données étant sécurisées à plusieurs niveaux auprès de notre prestataire ICT externe, aucune donnée ne serait perdue en cas de panne de courant», assure Stefan Muri. 

Ensemble, c’est mieux

Et qu’en est-il des collaborateurs? Stefan Muri: «Je n’ai aucune crainte. Tous les membres de nos services administratifs sauront gérer ce changement. Cependant, je comprends aussi les réserves qu’inspirent ces nouveautés, que nous devons apprendre à maîtriser ensemble. Nous poursuivons tous le même but, à savoir améliorer en continu nos services.» Bien entendu, il en est de même pour les assurés qui découvrent notre nouvelle appli. Stefan Muri espère donc que ce nouveau service numérique «tout compris» incitera les assurés à se préoccuper de leur prévoyance vieillesse bien avant que l’heure de la retraite ne sonne: «La numérisation permet une approche ludique et éducative des chiffres et des avoirs. Il est ainsi possible de calculer ce que je pourrais toucher – ou pas – en fonction des décisions que je prends.»

Un nouveau «cockpit» pour les employeurs

Le nouveau portail d’entreprise de la Previs est en cours de finalisation. Il se pourrait même que les représentants préenregistrés des employeurs affiliés puissent d’ores et déjà s’y connecter à la date de publication de ce magazine. Selon Jolanda Hostettler, responsable de mandat, le nouveau portail facilitera la communication entre les parties prenantes.

«Bien entendu, l’introduction de notre nouveau portail d’entreprise constituera l’un des thèmes principaux des prochains séminaires destinés aux collaborateurs RH et aux responsables de caisse de pension des entreprises affiliées», déclare-t-elle. Elle s’empare alors de son ordinateur portable et se connecte à une affiliation fictive sur le portail d’entreprise. Nous nous trouvons dans le nouveau «cockpit» des personnes qui doivent s’enregistrer sur mandat des affiliations. Elles seules bénéficient d’un accès. «Nous travaillons avec des données très sensibles concernant les assurés. Chaque accès doit donc être sécurisé», explique Jolanda Hostettler. Elle connaît le processus pour ainsi dire par cœur et ses doigts dansent sur le clavier. La structure du portail et la navigation ont été conçues pour une utilisation aussi intuitive que possible. De plus, si cela devait s’avérer nécessaire, un manuel est à disposition et, sur demande, la Previs fournit des conseils spécialisés et techniques.

Surtout des mutations

«Le nouveau portail servira surtout à transmettre les mutations des assurés», explique la responsable de mandat, en indiquant la fenêtre correspondante à l’écran. 

Nouveauté: simulation de cotisations lors d’une adaptation salariale

Jusqu’à maintenant, la Previs confirmait le traitement des documents aux employeurs affiliés par courrier ou par courriel; ce processus a désormais lieu en ligne. Les collaborateurs des entreprises affiliées peuvent ainsi savoir à tout moment si leur mutation a déjà été traitée ou si elle est encore en cours de traitement. 

Actualisation parallèle

«Dès que nous avons traité une mutation, qu’il s’agisse d’une modification d’état civil, d’adresse ou de salaire, la fiche de données correspondante est enregistrée dans le portail d’entreprise et apparaît dans le cockpit à l’écran», explique Jolanda Hostettler. «La liste des assurés est alors actualisée simultanément à la Previs et chez l’employeur affilié.» Autre avantage, si une entreprise affiliée a commis une erreur lors de la saisie, l’autopilote numérique corrige systématiquement les données d’adhésion et de sortie autorisées. 

Départs à la retraite en ligne

Les informations relatives à un départ à la retraite imminent sont désormais communiquées par le biais du portail d’entreprise. Par le passé, il fallait chercher, puis compléter le formulaire de demande correspondant. Pour Jolanda Hostettler, «le portail d’entreprise permet désormais de gérer cette formalité qui nécessitait auparavant une charge importante de travail administratif pour les deux parties.» Après l’annonce du départ à la retraite, la Previs se charge des prochaines étapes de la procédure. Pour ce faire, nous contactons aussi directement les assurés.» 

Jolanda Hostettler et les représentants des clients qui ont participé au test sont unanimes: cette aide numérique vient simplifier un processus administratif, déjà bien rôdé. Pour la responsable de mandat, les représentants des affiliés de plus petite taille qui sont plus rarement amenés à traiter des mutations apprécieront eux aussi le nouveau cockpit et recourront au portail d’entreprise, contrairement à sa version antérieure previs.WEB. Jolanda Hostettler considère que ce nouveau portail est une opportunité pour se mettre à l’ère numérique.

Les données actuelles en un coup d’œil

Elle tient encore à nous montrer quelques-uns des avantages supplémentaires du nouvel outil, comme des données et informations qui n’étaient pas disponibles sous cette forme dans l’ancien système. Par exemple, la performance des placements au jour de référence, le taux de couverture, le taux de conversion à l’âge de 65 ans, la vue d’ensemble des effectifs, les valeurs de base (salaire assuré), ou encore la liste de tous les assurés des employeurs affiliés et leurs données actualisées. De plus, il est désormais aisé de trouver réponse aux questions fréquentes que se posent les utilisateurs et les assurés. Pour Jolanda Hostettler, le cockpit offre une vue d’ensemble de tout ce que les collaborateurs des clients doivent savoir et peuvent immédiatement traiter: «Cela facilite les démarches de toutes les personnes directement concernées, qui gagnent ainsi en efficacité.» Et les questions qui ne peuvent pas être traitées par voie numérique par l’une ou l’autre partie continuent de faire l’objet d’un contact bilatéral ou d’un entretien personnel.

Jolanda Hostettler, responsable de mandat

L'appli, pour contrer un manque d'intérêt 

C’est précisément parce que le système de prévoyance est complexe, voire trop complexe, qu’il vaut la peine de s’intéresser à l’appli destinée aux assurés de la Previs. Tel est du moins l’avis de Dieter Amstutz, assuré et gestionnaire financier de la commune d’Uetendorf (BE).

«Je dois être un cas isolé», présume Dieter Amstutz, avant de s’enthousiasmer pour l’appli destinée aux assurés de la Previs. En effet, le gestionnaire financier de la commune d’Uetendorf, près de Thoune, a manifesté un intérêt pour les caisses de pension dès ses 30 ans. Pour des raisons professionnelles, certes, mais il s’en serait soucié de toute manière. Quoi qu’il en soit, Dieter Amstutz apprécie vraiment cette appli.

Combien? Très peu!

Comme il le dit lui-même, il s’intéresse à ce thème pour des raisons professionnelles, ce qui n’est pas le cas des quelque 50 autres collaborateurs de l’administration communale d’Uetendorf. Combien de ses collègues ont téléchargé l’appli? Il rit: «Peu, j’en ai bien peur.» Pourquoi? «Il ne s’agit que de spéculations, mais je pense que cette thématique peut vite s’avérer complexe, voire trop complexe. Pour de nombreuses personnes, tout ce qui a trait à la retraite n’est vraiment pas intéressant, voire rébarbatif. De plus, certains pensent que leur propre retraite, le jour venu, ne pourra de toute manière pas être financée.» Et si l’un ou l’autre collaborateur suit les conseils de Dieter Amstutz et décide de «faire ses devoirs» et de se connecter, «il n’y a alors plus moyen de retrouver le code d’activation envoyé par la Previs».

Dieter Amstutz, gestionnaire de la commune d’Uetendorf

Adaptée au quotidien, mais aussi complexe

Le gestionnaire financier vante tout de même les avantages de l’appli: «Si l’on connaît son code personnel et que l’on s’est enregistré, la découverte de l’appli est vraiment aisée. Elle a été conçue de manière intelligente et conviviale. Les utilisateurs l’explorent avec leur propre profil.» Par contre, la simulation de certains calculs s’avère un peu plus compliquée: «Il faut, par exemple, savoir ce que signifie le terme de rachat facultatif». Mais cette information aussi est disponible dans l’appli.

Mieux vaut tôt que trop tard

Dieter Amstutz insiste: «Je conseille à chacun de s’intéresser à sa retraite dès que possible. En effet, cinq ans avant le jour J, c’est bien trop tard à de nombreux égards. Enfin, je ne peux que recommander l’appli destinée aux assurés!» Reste à voir si le nouveau portail d’entreprise lui plaira tout autant. Le gestionnaire financier va s’inscrire en tant que responsable de la caisse de pension d’Uetendorf et pourra «prendre place à bord du cockpit». Un premier vol qui devra attendre encore un peu.

 

 

Toutes les informations en un coup d’œil: www.previs.ch/app-fr

Le projet de construction «Klafter», bien plus qu'un simple campus pour étudiants 

Le projet «Klafter» qui sera construit là où se trouvait la Stadtsäge, l’ancienne scierie communale de Saint-Gall, a convaincu la Bourgeoisie de la ville. Ce projet devisé à 50 millions de francs a permis à Previs Prévoyance de remporter le concours, devançant douze concurrents. Des habitations variées sortiront bientôt de terre là où s’accumulaient les copeaux de bois il y a encore peu de temps.

Des logements pour environ 280 personnes verront le jour sur l’ancienne scierie communale, qui s’étendait sur une surface de quelque 1,2 hectare. L’offre destinée aux étudiants, comprenant des studios et des appartements en colocation, sera complétée par des logements pour les familles et des formes d’habitation innovantes. Notamment des «Movements»: les murs des appartements se déplacent avec facilité et permettent une conception individuelle du séjour, des chambres à coucher et de la cuisine. Les personnes qui ne souhaitent vivre au «Klafter» que de manière temporaire profiteront de prestations comme un service de nettoyage ou de lessive et pourront emménager dans un appartement complètement équipé, cuillères à café comprises. Cette offre peut aussi intéresser les séniors qui désirent vivre dans un environnement animé. Le projet «Klafter» s’intègre très bien dans les constructions existantes et convainc par son excellente approche urbaine. 

Une zone vivante

La disposition des bâtiments destinés en premier lieu aux étudiants donnera naissance à la ruelle «Sägigasse» et à la place publique «Sägiplatz». Il s’agira de zones animées invitant aux échanges et à la création d’une communauté estudiantine, tout en permettant diverses utilisations et des rencontres entre les résidents de cette zone et les voisins. Au-delà de la Sägigasse et de la Sägiplatz, un grand parc fera office de poumon vert pour quiconque cherche calme et concentration hors de ces habitations modernes. 

De nouveaux concepts d’habitation pour la zone «Stadtsäge» à Saint-Gall

Autres accents positifs, le nouveau restaurant Linsenbühl et les espaces commerciaux destinés, par exemple, à des cabinets de physiothérapie ou à des studios de fitness amèneront une vraie plus-value au quartier.  

Le bois, trait d’union entre le passé et l’avenir

Afin de préserver l’identité historique de la zone, les constructions seront en bois avec un coffrage à base de conifères. Ce matériau très durable demande peu d’entretien et satisfait les exigences aussi bien écologiques qu’économiques. Le réseau de chauffage local de la scierie communale sera maintenu; le chauffage aux copeaux de bois fera partie intégrante du projet. Quatrième propriétaire forestière du canton, la Bourgeoisie saint-galloise était à la recherche d’un projet dont la structure portante serait principalement en bois. Or, la Previs dispose d’une expérience dans le domaine des constructions en bois. Ainsi, elle investit actuellement dans une zone d’habitation au Waldacker à Saint­Gall et, il y a peu, a réalisé l’agrandissement d’un lotissement à Wabern (BE).

Concours remporté

La Bourgeoisie de Saint-Gall a déterminé des conditions-cadres relatives à la planification et lancé un mandat d’étude pour la réaffectation de l’ancienne scierie communale. Christoph Stäger, responsable Gestion du portefeuille immobilier à la Previs: «Nous sommes fiers que notre projet se soit imposé face à douze concurrents. La Previs n’exploite pas encore complètement sa part de placements immobiliers directs. De plus, le fait d’investir quelque 50 millions de francs dans le projet Klafter permet à la Previs de compléter, de diversifier et de renforcer son portefeuille immobilier.» Les placements immobiliers constituent un élément essentiel de la stratégie appliquée par la Previs en matière de placements et contribuent ainsi à garantir les rentes à long terme. 

 

La Previs réalise le projet de construction innovant Klafter, composé de logements pour étudiants à Saint-Gall. Le Conseil de la bourgeoisie de la ville a suivi les recommandations d’une grande partie du jury en approuvant l’aménagement d’une zone vivante et variée accueillant quelque 280 habitants. En tant que propriétaire, la Bourgeoisie cède le terrain en droit de construction. Le projet sera réalisé avec la Previs comme investisseur et Galli Rudolf Architekten, Westpol Landschaftsarchitekten, Häring Holzbau et Halter comme partenaires de développement. La Previs engagera un partenaire compétent pour la gérance globale. Le projet prévoit 125 appartements pour étudiants (des studios et des appartements en colocation accueillant jusqu’à huit personnes), 42 appartements «Movement» et 26 appartements de 2,5 à 4,5 pièces. Si tout se passe comme prévu, la construction devrait être achevée à la fin 2023. 

 

Plus d’informations: www.previs.ch/fr/immobilien

 

Christoph Stäger,
responsable Gestion du portefeuille immobilier,
responsable Placements immeubles adjoint

Vue sur la Sägigasse et ses appartements disposés avec intelligence, invitant aux échanges entre étudiants.

Tous les appartements du campus donnent sur la surface verte environnante.